Le président gabonais a pris part le samedi 5 décembre au XIIIème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine sur la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF), organisé en visioconférence. Dans un post publié dans la foulée sur sa page Facebook, il a resitué les enjeux de ce qui constitue le projet le plus ambitieux du siècle sur le continent africain.
« Il s’agit du plus grand projet du XXIème siècle en Afrique », a écrit ce samedi sur sa page Facebook le président Ali Bongo Ondimba au sujet de la Zone de Libre échange Continentale Africaine (ZLECAF) après avoir prononcé un discours lors du XIIIème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine.
« La ZLECAF, qui entrera dans sa phase opérationnelle le 1er janvier 2021 », a poursuivi le numéro un gabonais, « est, comme je l’ai indiqué dans mon discours, la plus vaste au monde au regard du nombre de ses Etats membres. Elle créera un marché continental de biens et services pour une population de plus d’un milliard d’habitants ».
L’emploi comme finalité
Et Ali Bongo Ondimba d’en restituer clairement l’enjeu. « L’enjeu pour notre continent est historique. Il est déterminant pour les générations futures. A travers l’augmentation significative de la part du commerce intra-africain (qui ne représente que 12 % du volume de nos échanges commerciaux à l’heure actuelle), l’accroissement de la production industrielle africaine dans le strict respect de l’environnement, la transformation locale de nos matières premières ou encore la création de chaînes de valeurs continentales mieux intégrées au commerce international, il s’agit de créer le nombre d’emplois nécessaires pour offrir à chaque Africain une vie heureuse et digne », éclaire le président gabonais connu pour sa capacité de vulgarisation.
Et M. Bongo d’insister en conclusion : « Si l’Afrique produit davantage ce qu’elle consomme, nous y parviendrons. Dans ce processus, le Gabon prendra toute sa part ».