Jeudi 31 décembre au soir, Ali Bongo Ondimba a prononcé ses 11ème vœux de bonne année aux Gabonais. Louant l’esprit de « résistance » et la capacité de « résilience » du pays, il s’est montré « confiant » et « optimiste » pour 2021. Le chef de l’Etat gabonais a également assorti son discours de propositions concrètes. Voici l’une d’entre elles : chaque trimestre, les ministres se plieront à une session de questions-réponses avec les citoyens. Mieux, cette session sera retransmise en direct à la radio-télévision. Un dispositif qui, dans l’esprit du président gabonais, vise à renforcer le contrôle des gouvernés sur les gouvernants et donc la démocratie. Verbatim.
« Je veux ici ajouter quelque chose d’important. Toutes ces actions à mener (en matière d’emploi, de formation, d’environnement, d’égalité femmes-hommes…, NDLR), le Gouvernement vous en rendra compte régulièrement. A partir de 2021, chaque trimestre, les ministres se plieront à une session de questions-réponses avec les citoyens. Cette session, que je conçois comme un grand moment de démocratie, sera retransmise à la télévision et la radio. »
Ce dispositif, inspiré des grandes démocraties anglo-saxonnes et quasi-inédit en Afrique (il n’existe qu’au Rwanda), vise à renforcer ce que l’on appelle en anglais la pratique de l’accountability : le fait pour les gouvernants de rendre régulièrement compte aux gouvernés de leur action.
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