La Task Force sur la dette intérieure a déniché 30 milliards de Fcfa de fausses factures, certifiés par l’ancienne équipe dirigeante du Centre national des œuvres universitaires (CNOU), l’entité gestionnaire des restaurants universitaires.
La Task Force sur la dette intérieure vient de révéler un scandale financier de plus. Après les 440 milliards de francs CFA annulés sur 650 milliards d’engagements de l’État audités, il y a quelques semaines, la Task Force vient de mettre à nu un nouveau réseau de surfacturation du côté du Centre national des œuvres universitaires (CNOU). Après investigations, « 30 milliards de Fcfa de fausses factures, certifiés par l’ancienne équipe dirigeante du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) », ont été dénichés par la Task Force sur la dette intérieure, rapporte le quotidien, ‘’L’Union’’ du 26 novembre 2020.
Les enquêtes révèlent aussi que les services de restauration des universités du Gabon, gérés par 5 entreprises, réclament une dette de 80 milliards de FCFA à l’Etat, après avoir gonflé les factures. Par exemple, il était facturé 45 millions de Fcfa de maïs par mois, pour 100 élèves, à l’Ecole nationale des Eaux et Forêts. Pire, les aliments de base tels que le manioc Obamba, vendu à 300 fcfa l’unité sur les marchés, était facturé à 900 Fcfa.
Cette facturation fictive s’étendait sur 12 mois. Cela sous-entend que des factures étaient censées être payées même en période de vacances. Un scandale de plus qui intervient quelques temps après celui de l’ancien Recteur de l’Université Omar Bongo Ondimba, Marc-Louis Ropivia. Attribution de primes colossales, 12 millions de Fcfa de salaire mensuel, 70 millions de primes par an de fonds de souveraineté, autant de griefs qui avaient été reprochés à l’ancienne équipe de direction de l’UOB.
