Le Conseil d’administration de l’Université Omar Bongo du 22 octobre 2020 a révélé que l’université accuse une dette de 1,6 milliards de Fcfa auprès de la Société Gabonaise de Services (SGS), société en charge de la sécurité de l’UOB. Cela a occasionné le retrait des agents de la SGS, et la recrudescence d’actes de banditisme au sein de cette université.
Voleurs, braqueurs et drogués sillonnent le campus universitaire de l’UOB. Face à cette insécurité, le recteur de l’UOB avait tiré la sonnette d’alarme, le 10 août 2020. « Depuis la fermeture de la résidence universitaire et le départ des agents de la SGS, l’UOB est devenu un espace de non droit où pilleurs, voleurs, violeurs et drogués mettent à sac quotidiennement les bâtiments administratifs et pédagogiques sans oublier les équipements de laboratoire. Les climatiseurs du campus numérique francophone et les lampadaires solaires nouvellement installés viennent d’être vandalisés », avait déclaré Mesmin-Noël Soumaho.
Cette recrudescence de l’insécurité au sein de cette université est causée en partie, par le retrait des agents de sécurité de la SGS. En raison du non paiement d’une dette élevée à 1,6 milliards, ces agent se sont désengagés de la sécurité de l’UOB. « La dette extérieure avec les fournisseurs s’est traduite ces derniers temps par la mise en demeure de l’UOB et des contentieux juridiques. La dernière en date est celle de SGS qui réclame près de 1 600 000 000 FCFA d’impayés », a relevé le recteur, le 22 octobre 2020.
Il faut noter que la dette intérieure s’élève à 355,5 millions de francs CFA dont 157,9 millions de vacations du second semestre 2018-2019 ; et, 197,5 millions dus à la direction des mémoires et jurys de soutenance 2018-2019.