La pollution par le plastique est engendrée par l’accumulation de déchets en matière plastique dans l’environnement. Le Gabon comme plusieurs pays est confronté à cette réalité. À Libreville par exemple, 600 tonnes de déchets sont produites par jour, 50 à 70 % sont constitués de déchets plastiques. En cause, la mauvaise gestion de ces déchets, imputable d’une part aux collectivités locales et d’autres part aux entreprises dont le plastique sert de conditionnement pour leurs produits. Pour les derniers cités, devraient privilégié les produits recyclables et dans leur politique RSE devrait inciter les consommateurs à une meilleur gestion des emballages après usage.
Le phénomène de pollution plastique prend de l’ampleur au Gabon au regard du nombre croissant de bouteilles en plastique abandonnés sur les routes, plages, ponts ou de nombreux cours d’eau de la capitale. Une situation qui sans doute perturbe le système environnemental car le plastique est de plus en plus décrié, pointé du doigt comme la principale cause des catastrophes environnementales et sanitaires.
Cette pollution peut avoir des effets nuisibles sur la terre, les mers et océans, ainsi que sur les cours d’eau en affectant la vie sauvage, l’habitat et secondairement ou par rétroaction la vie des êtres humains. Selon les organismes internationaux, 24 à 35 millions de tonnes de déchets plastiques pénètrent chaque année dans le milieu aquatique.
Le gouvernement doit inciter les entreprises dont les bouteilles plastiques interviennent dans le système de production, à prendre des mesures nécessaires pour réduire l’utilisation excessive et inutile de ce matériel et surtout à s’engager à mettre sur le marché des produits recyclables.
Par ailleurs, au même titre que le changement climatique, la pollution par les plastiques est un problème mondial qui nécessite des mesures à tous les niveaux.
