30 décembre 2020, 06 janvier 2021, cela fait une semaine jour pour jour que les bâtiments du centre municipal préscolaire de Lalala ont été détruits au bulldozer sous le regard impuissant de madame ELLO MBA Léa Liliane Epse BIBANG Directrice dudit centre, et de Chadi Moukarim, Maire du 5ème arrondissement molesté par les agents des forces l’ordre pour s’y être opposé. Sept jours sont passés et aucune réaction officielle de la part des Associations de Parents d’Élèves (APE).
Comment comprendre le mutisme des associations des parents d’élèves face à ce drame qui touche un établissement d’utilité publique ? Que cache ce silence ? Ce sont là autant de questions qu’il serait judicieux de se poser au regard de l’actualité, quand on sait que les parents d’élèves, par le biais de leur association, sont très impliqués dans les questions relatives au bien être des apprenants. Ont-ils perdu l’usage de la parole lorsqu’il s’agit de demander des comptes ou prendre position face à cette situation ?
Pour rappel, l’APE appelait il y a à peu près un an, les parents à garder leurs enfants à la maison face à la psychose née des présumés rapts d’enfants, cela malgré les communiqués du gouvernement indiquant le contraire. Plusieurs dénonciations sont régulièrement faites par les responsables des associations. Fait curieux, la destruction de l’école de Lalala n’émeut personne apparemment. Pourrait-on parler d’une APE deux poids deux mesures ?