Le « concert des casseroles » du nom du tapage nocturne utilisé comme moyen d’indignation contre le couvre-feu en vigueur au Gabon par certains semble avoir été infiltré par une frange de la population qui a décidé de détourner l’objet de cette manifestation politique à des fins d’insurrection politique. C’est le point du vue du chef de la police gabonaise dont le communiqué a été diffusé il y a quelques minutes.
La nuit du 18 février 2021 plusieurs groupes de jeunes bien coordonnées ont mis le feu, vandalisé des commerces dans les quartiers populaires de Libreville. Bravant le couvre-feu, ces petits groupes auraient opéré toute la nuit sans l’intervention des forces de l’ordre et de défense.
Une situation qui a conduit à la mort dans des circonstances inconnues de de jeunes hommes dans le quartier des PK en banlieue de la capitale gabonaise. Le chef d’Etat des forces de police qui s’exprimait ce vendredi en début de soirée a regretté les faits tout en réfutant toutes les accusations faites à ces hommes. Selon certains propos relayés par des activistes vivant essentiellement en Europe, les balles meurtrières auraient été tirées par la police, des accusations qu’aucune vidéo ne vient étayer.
Le chef de la police a rappelé l’obligation faite aux uns et aux autres de respecter le couvre-feu dans son intégralité sous peine de sanctions conformément aux lois en vigueur.