Marie Françoise Dikoumba, le gouverneure de la province de l’estuaire a pris un arrêté convoquant un Conseil municipal de la capitale gabonaise en vue de la notification de la démission d’Eugène Mba, le maire de Libreville.
Ni les articles payés dans les journaux, ni le lancement précipité des travaux de curage des caniveaux du quartier IAI n’ont permis de faire baisser la pression sur Eugène Mba, 78 ans. Cet ancien Conseiller municipal, arrivé à la tête de la mairie de la capitale gabonaise à la faveur du limogeage de son prédécesseur de l’ethnie Fang comme lui, s’est empressé de reproduire les mêmes schémas au lieu de profiter d’une retraite dorée.
Alors qu’il n’est pas réputé pour être un gestionnaire de talent, son passage à l’Union Gabonaise de Banque, Eugène Mba, décrit comme un personnage modeste et effacé s’est entouré d’une flopée de courtisans 1 semaine après sa nomination.
Poussé par ses derniers et par la cupidité propre aux hommes politiques gabonais, il s’est empressé de mettre en place ces « hommes » aux postes clé de la mairie, sous couvert de faire le nettoyage. Quel nettoyage Eugène Mba pouvait-il bien faire alors que Léandre Zué et sa bande avait déjà été mis hors d’Etat de nuire ?
C’est cet entourage qui a entrainé le vielle homme dans des malversations dont la plus visible est la passation de gré à gré au mépris des procédures légales en la matière d’un marché de 338 millions de FCFA, et le mandatement des paiements de cette sommes alors même que les travaux n’étaient pas lancé.
La situation d’Eugène Mba doit servir de leçon à ceux qui croient que fasse à al vérité des faits, il suffit de crier au complot pour s’en sortir indemne. Assuré du soutien de son parti le maire à choisi la démission plutôt que l’humiliation d’une procédure qui lui aurait pendu au nez si les juges s’étaient saisi de l’affaire.