Le candidat malheureux à l’élection présidentielle d’août 2016 a tenu une conférence de presse le samedi 04 juillet 2020.
Si au cours de celle-ci il n’y a rien eu de nouveau, sinon la même routine à laquelle on a tous finit par s’habituer, plusieurs compatriotes ont néanmoins été profondément indignés par certains de ces propos y compris au sein de son bord politique.
En effet, Jean Ping qui certainement voulait faire dans le sensationnelle s’est attaqué avec virulence à la première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba. Une attitude anti-Républicaine, et peu chevaleresque.
Il faut dire que cet ancien apparatchik du pouvoir opposant devenu, a un très mauvais souvenir de l’engagement d’une femme depuis sa défaite à la tête de la commission de l’Union Africaine.
Cette attitude qui vise à dénaturer le débat politique est tout simplement déplorable pour une jeune démocratie comme le Gabon.
Le Gabon est un État de droit avec des lois et règlements, un État qui possède des institutions fortes et qui fonctionnent normalement, avec un gouvernement qui assure le suivi de la chose publique.
Alors comment Sylvia Bongo Ondimba pourrait être à la tête du Gabon ? Par quel mécanisme cela serait-il possible ? Quand on sait qu’Ali Bongo Ondimba est toujours aux commandes et que depuis le début de ses soucis de santé il n’a jamais manqué à ses devoirs constitutionnels et a toujours respecté toutes les traditions républicaines.
En outre, une première dame n’est pas un trophée que l’on expose, elle a un rôle à jouer, car elle s’engage aux côtés de son époux, et oeuvre pour l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens, c’est ce que fait au quotidien Sylvia Bongo Ondimba à travers sa fondation.
Par ailleurs, plusieurs femmes de Chef d’État ont toujours été très engagées en Afrique comme en Europe, à l’instar de feue Édith Lucie Bongo Ondimba, Simone Gbagbo, Grâce Mugabe, Cécilia Sarkozy (aujourd’hui Cécilia Attias), Michelle Obama, Hillary Clinton les exemples sont légions.
Le débat n’est donc pas à ce niveau. Il faut arrêter de faire de la politique spectacle qui est aux antipodes des véritables aspirations des Gabonais. Il faut que les hommes politiques élèvent le niveau du débat, car les Gabonais attendent mieux.